Personnes Phenomenales : l'histoire d'Ana - Ma PCU ne m'a jamais retenue.
Il y a tant de personnes Phenomenales desquelles nous avons beaucoup à apprendre. Nous nous sommes entretenus avec Ana Rita Marques Pereira, 21 ans, étudiante en théologie à l'Université de Hambourg.
Comment gères-tu ta PCU ? Parle-nous de toi.
« Je suis née et j'ai grandi à Hambourg, en Allemagne, mais mes parents sont nés au Portugal. Comme la plupart des familles, le diagnostic a été un choc pour mes parents. Ils étaient particulièrement inquiets au début, car la nourriture fait partie intégrante de la culture portugaise, et on utilise beaucoup de viande. Mais nous avons rapidement appris qu'avec une bonne planification, rien n’empêche une vie saine et épanouissante avec la PCU. Dans un premier temps, nous enregistrions et calculions les moindres détails de mes échanges. Mais au fil du temps, nous avons gagné en confiance et sommes basculés petit à petit dans l'estimation, ce qui est la façon dont je gère mon apport quotidien en protéines aujourd'hui. Je sais que chaque cas de PCU est différent et qu'il est important d'être méticuleux quant à son apport en protéines pour ceux qui gèrent seuls leur alimentation pour la première fois, mais ceci est mon expérience. Dernièrement, je suis devenue experte dans l’estimation. L'astuce consiste à planifier vos repas au petit-déjeuner afin de pouvoir anticiper pour le déjeuner et le dîner. De cette façon, vous évitez les tentations de dernière minute parce que vous n'avez pas le temps ou que vous avez trop faim pour choisir les aliments adéquats. Comme on dit, un peu de planification fait beaucoup lorsque vous gérez un mode de vie PCU.
Parles-nous de ton premier voyage loin de maman et papa.
« Eh bien, nous nous sommes assez rapidement fait la main sur les échanges de protéines, alors j'ai fait mon premier « voyage de maternelle » alors que je n'avais que trois ans. L'école est allée à Duhnen, située au bord de la mer du Nord, pendant une semaine, et j’ai passé la nuit sans ma mère et mon père. Bien sûr, aucun voyage n'aurait été possible sans une planification sérieuse et le soutien continu de mes parents, de mon professeur, de ma diététicienne et du chef cuisinier de l'auberge de jeunesse. Tout le monde s'est entraidé pour s'assurer que je suive bien le régime. Ce fut un énorme succès, ce qui m'a donné la confiance nécessaire pour prendre plaisir à voyager avec ma PCU.
« Qu'il s'agisse d'un voyage, d'un échange scolaire de plusieurs semaines en France ou simplement de vacances en famille ou entre amis, je peux me détendre et profiter de chaque minute sans souci. »
Comment gères-tu la PCU en voyage ?
« Je crois que lorsque vous ne planifiez pas, vous planifiez d'échouer. Je ne peux que remercier ma famille et mes amis pour leur amour, leur soutien et leur aide au fil des ans.
« La discipline et le respect des règles sont essentiels pour une alimentation saine avec la PCU. Dès le début, mes parents m'ont appris quels aliments étaient autorisés et lesquels étaient interdits. Il y a eu des exceptions, mais elles se sont présentées si rarement que je ne ressens aucune envie d'aliments « interdits » puisque je ne sais pas vraiment à quoi ils ressemblent en premier lieu.
« Même lors des fêtes d'anniversaire d’enfants, ma mère prévoyait toujours du gâteau et d'autres friandises, alors je ne me sentais pas exclue. Parfois, les goûters pauvres en protéines de ma mère étaient si bons que tous les autres enfants en voulaient aussi. »
Où trouves-tu ton inspiration ?
« Eh bien, en Allemagne, nous avons le « Nutricia Metabolics Info Magazine », qui est très utile, en particulier pour la famille, les amis et les connaissances, car il regorge de recettes à faible teneur en protéines, de conseils et d’astuces. Grâce au magazine, nous étions tous toujours informés des dernières nouvelles et tendances. J'étais particulièrement intéressée par les personnes et leurs histoires parce que je sentais que je pouvais apprendre à connaître d'autres personnes et leur mode de vie PCU. Curieusement, je me suis toujours demandé à quel point ça devait être génial d'être interviewé pour un article comme celui-là. Maintenant, je suis assise ici et je vous parle de ma vie avec la PCU pour vous donner une idée de ce qu'il est possible de faire. N'est-ce pas génial ? »